Les débuts :


Il est né un 6 juin dans le 9. 3. On ne choisit pas son lieu de naissance. Rassurez - vous; il n' a jamais vécu en cité. Toujours dans des pavillons, loin des gangs et des gang bangs de cage d' escalier de banlieues.

A l' époque le rap n' existait pas. On écoutait du rock and roll ou de la disco dans les banlieues chaudes. Les jeunes se trémoussaient avec leurs cheveux longs ou mi-longs. Les coupes de cheveux rasées étaient réservées au skins.

Il est le cadet de 2 frères, 2 soeurs et une demi soeur.

Toute sa scolarité s' est faite à Bondy. Vous connaissez Bondy ? Au temps des rois Louis et compagnie, la célèbre forêt de Bondy où les bandits se plaçaient pour mener des embuscades tel des robins des bois communistes ( on partage ; 10 % pour toi, 90 % pour moi ) et dépouiller les riches. Ces faits divers faisaient la une des journaux de l' époque.

Un piano qui a été acquis bien avant sa naissance, ornait le salon de la maison familiale, ou frères et soeurs venaient de temps en temps à tour de rôle comme des ouvriers à la chaîne, faisant les trois huits, pianoter un petit peu pour se dégourdir les doigts comme les chats, sous les yeux émerveillés du papounet. Emroll ne s' intéressait pas trop au piano. Il est le seul des enfants à n' avoir pas reçu de cours. Il ne fallait surtout pas dépenser un centime de plus pour l' opportun. Le demi yaourt et la demi pomme, là où les autres en avaient un et une entière pesait déjà beaucoup dans la balance. Et non content de ça, il lui interdisait d' y toucher.

Un jour, il décide de fabriquer une batterie en carton. Après une bonne collecte de barils de lessive en carton, Skip pour les toms médiums. Omo pour la grosse caisse. Ariel pour la caisse claire et Bonux pour les toms basse. La pédale de grosse caisse a été fabriquée avec un rouleau de papier WC qui faisait office donc de poulie, collé a un ruban large collé à l' autre extrémité a une plaque de carton très épaisse ( carton de fond de tiroir, ou de fond d' armoire ). L' extrémité de la plaque qui se place sous le talon était vissé sur une planchette de bois qui reprenait à l' autre extrémité, donc côté grosse caise deux baguettes qui servaient à maintenir d' une part ; la poulie (rouleau papier WC), surmonté par une baguette et un bouchon entouré de coton pour amortir la frappe, et d' autre part ; le ressort de rappel pour ramer la baguette dans sa position d' origine. Du vieux plastique transparent qui servait à recouvrir les cahiers d' écoliers étaient réquisitionné pour imité le son des peaux de bêtes des vrais batteries du commerce. Le plastique était découipé et scotché. Les baguettes étaient faites à partir de branches d' arbres taillés et recouvertes à l' extrémité de bandage en coton.


C' est à l'âge de 10 ans en 1975, qu' il a commencé à se faire les cornes sur une première guitare acoustique de mauvaise manufacture. Un modèle bas de gamme acheté par le paternel, pour la modique somme de 200 frs français. C' était un cadeau offert pour son ainé de poulain, Histoire de le faire avancer plus vite dans ses études. Mais cela ne l' a pas empêché de stagner en rééditant une deuxième fois une terminale scientifique. Quand on aime on compte pas.


Tous seul, sans professeur, sans aucune méthode, d' oreille et en regardant du coin de l' oeil les accords jalousements plaqués des frères rivaux, il a réussi à monter dans les échelons super-gammiques pour performer d' interminables polymères mélodiques aux motifs parfaitement polis.


Au début, il avait une règle très précise, pour faire ses accords barrés. Elle mesurait 30 cm, et de fil en aiguille, de corde en clé, les accords barrés sont venus. 


Les compos :


A cette époque, les compositions commençaient à se faire sentir. Les influences étaient nombreuses et diverses dans le style, nous retiendrons ; Deep purple, Van halen et Jimmy hendrix. 


Le premier vrai morceau avec paroles et musique, fut composé en 1980. Jusqu' alors les compos n' étaient que des bribes d' accords. Puis en 1981, toute la rythmique de "fright of the night", fut écrite. La première mélodie puis les paroles fut écrite par un brother. Mais c' est en 1985, que les paroles et mélodies définitives furent écrites par EmRoll. En 1983 "Struggle" prenait naissance. C' est le premier morceau à avoir été écrit complètement; batterie comprise. Le tout à été écrit sur partition.


Mais c' est en Martinique, lors d' un séjour au sein du club de l' armée (personne ne se plaint, même pas les gradés), que l' écriture et le style prennent réellement forme. 


Après les dernières écritures et arrangements du tout premier album "Red & Rose", composé des chansons "Struggle", lutte entre le bien et le mal, avec victoire du bien sur le mal bien sûr. "Heaven will stay free", rebaptisé plus tard "White Devil" dans un contexte philosophique. " I take it easy" ; le plus gros feignant que la terre n' est jamais porté. "After a grief", A mi chemin entre ballade et slow. "My first time" ; hou ! Chaud chaud, apporter moi un carré blanc. "fever" ; la fièvre du samedi soir dans les restos et les pistes de danses. A propos Emroll n' a jamais mis ou tenter de mettre les pieds dans un dancing en France. Alors qu' il a déjà secoué ses reins au moins une fois dans une boite de tous les pays d' Europe. Chanson suivante ; "my crime". Chez les cocos, on faisait attention à ce qu' on chantait et disait. Une mauvaise interprétation était vite faite. Et le dernier de la liste ; "fright of the night", qui clôturent la première période musicale 'Roll'.

En mai 1987, Emroll part sous les drapeaux. Après un mois, l' inspiration nouvelle arrive et c' est en juin 1987 donc, que les choses sérieuses commencent, avec l' écriture de "I wanna know" et "Everynight". Ce sont les morceaux phares qui ont lancé le style EmRoll. C' est à ce moment là d' ailleurs que le pseudonyme à été trouvé. Une bonne centaine de morceaux ont été écrits par la suite, avec une facilité déconcertante. Des morceaux comme "Anabelle", ballade O combien féérique, avec des paroles d' un érotisme éhonté qui reprend des bribes recyclées du marquis. "Cocaganijashit", Vous comprenez le thème de cette chanson, trois en un. "Doux litron", délires d' alcooliques qui font l' apologie de l' alcool. C' était un crime durant la prohibibine aux états - unis. Mais, les gens qui maintenaient son interdiction, en buvait en cachette chez eux, à la tombée de la nuit, volet et rideaux fermés. "Reverse" ; coup de bâton pour les détracteurs. "Wonderful life" ; ou l' on se croirait dans un immense champ de maïs, par un été chaud. "Go far away" ; l' envie de toujours partir ailleurs pensant que "l' herbe est plus verte". ou "Loosen" ; Chanson "psychanaliptique" et mise à nue d' un cerveau.

Emroll, bercé par la lassitude d' écrire avec facilité et voulant en finir avec l' écriture de chansons, beaucoup de morceaux ont comme pour anciens titre ' last '.


Guitare distorsion et piano clean cohabitent sans problême avec "Ultimate", "Ghosts", ou alors guitare distortion et piano en alternance avec "How why where" écrit en 1988 et arrangé en 1994. "Ultimate" raconte ce trop plein de créativité d' EmRoll. 'easy writer' . C' est aussi le nom de l' album qui le contient; "Ultimate".


Puis écriture en 1995 de "Crazyemroll" en trois volets, en Français d' abord, puis traduit en anglais. ça raconte l' histoire d' un gars sous l' emprise de la drogue, qui veut s' en sortir tant bien que mal. Dans le troisième volet "Crazyemroll 3" bienheureusement, il s' en sort. Pour la première version, Emroll a d' abord écrit le texte en français, l' a traduit en anglais et puis a demandé à une prostituée de nationalité anglaise, travaillant à l' époque dans sa camionnette de corriger les éventuelles erreurs.


Vient ensuite "Ultimate" et "1999". L' apocalypse annoncé etc... 


En voyage en Belgique, plus particulièrement à Liège, les idées ne se figèrent pas. Bien au contraire. Les compositions reprennent tambour battant, le chemin du répertoire Emroll. Dans ce fameux répertoire se glisse une musique de film; "Diaboll" (v.2001, v2006), B.O d' un film hypothétique dont le scénario est écrit et s' appelle "Diaboll 6". 


Les années 2000 sont peu fertiles. très peu de morceaux ont étét écrits. Les vieux morceaux ont été arrangés et réarrangés( ex: "diaboll 2006"). 


Après une interruption de trois ans, une nouvelle composition apparaît en 2006; "EmRoll". Le texte s' efforce de donner une explication cryptographique du mot "emroll". Ensuite "Aimdez-vous", un appel à la solidarité internationale. "H"; un instrumental avec uniquement que des pianos. Ce titre issue d' une trilogie musicale, est la fermeture logique de l' album du même nom qui dure 1 h30. Dans la foulée; "Freedom"; une ancienne mélodie à l' origine appartenant à une ballade, retravaillée sur un morceaux plus épicé. Ensuite vient l' élaboration d' un morceau un peu distant des autres; "Forward", qui donnera le nom de l' album "Forward". Cet album contient aussi une autre chanson; "Why". Suite logique de "Aimdezvous", mais cette fois chantée en Anglais. Après, une autre chanson naît; "Aviss". Un morceaux où les instruments jouent de manière ambiguë. Il est difficile de se prononcer sur le style. C' est une chanson qui relate la peur du fameux "bug de l' an 2000", et le passage à l' an 2000 (999, trois six à l' envers). "Aviss" vient du mot lituanien "avis", qui signifie "mouton". En mai 2006 "Udol 121" voit le jour. C' est un morceau tendance Pop Rock sur un rythme de Zouk à la batterie. Deux pianos positionnés à droite et à gauche se renvoient la mélodie soutenue par un troisième au centre, tandis qu' une guitare légèrement saturée vient combler les vides de fin de mesure. Un solo acoustique de guitare classique, flirte sur le couplet principal décalé d' un ton vers les graves. Les paroles qui ont été composées plus tard sont ultra sensuelles et dépassent de loin des récits érotiques, sans aucun terme explicite ni allusion sexuelle. Mais que veut dire " Udol 121 ". D' abord rangé dans la collection untitled 121, il a été déclassé et renommé Udol 121; Untitled Dream Of Love 121. le nombre 121 est un nombre diabolique.

En 2007 tous ces derniers morceaux sont réunis pour former un Album; "First Roll". Première compilation. 


En 2008, quelques morceaux sont écrits comme "Baby Rose". Quelques morceaux composés en mars 2009 comme; "Black Roll". La rythmique est assez rock. La batterie est plus exotique. Black-soul-rap. Avec un air de techno. D' autres morceaux sont arrangés avec de vieilles mélodies, ou de vieilles suites d' accords, pour donner des morceaux comme "Black Devil", "I can' t tell you", "How long is for Heaven", "Alina", "I want to make love with you", "last jblues", "06066". Le tout est compilé dans un album de 19 chansons nommé "Devil Roll".


En 2010, 15 chansons sont écrites. 12 chansons, à raison d' une par mois forme l' album "EmRoll 2010". On retiendra " Even and Odd ", qui essaye d' élucider le pourquoi des malheurs et des bonheurs des gens. Les trois autres chansons restantes, sont compilées dans un mini-album intitulé; " Hippocampe III ". Hippocampe III, c' est un des modèles de guitare électrique de la marque EmRoll.


Emroll décide d' arrêter définitivement d' écrire des chansons en 2011. Pourtant en 2014 et 2015, il crée 6 versions de " Udol 121 ", dont une instrumentale.


En 2016, c' est le grand retour, avec le tout dernier album intitulé " 21.12.2021 " . Une certaine date, annonçant une certaine prophétie, pour être très clair. Emroll a déja affuté 18 morceaux, prêts a être enregistrés; mixés et masterisés, pour la finition. Le morceau phare est "Mayday". Code idiomatique signifiant la demande d' aide formulée par les aviateurs anglo-saxons. Ce morceaux sans étre de type manichéen pour autant, est divisé en deux parties. La première partie est plutôt jazzeuse, calme, apaisante. La deuxième partie, la face obscure du morceau se révèle, avec la sirène " d' emergency nucléaire ", annonçant une rythmique dure overdrivée chassant d' un coup de vent violent les arpèges idylliques du début, appuyée par des coups de basse et une grosse caisse en colère. Le tout, enveloppé de chœurs biphoniques agonisants à fréquences rapprochées, distillant une atmosphère inquiétante dans nos tympans. C' est le morceau de clôture qui vient tirer le rideau rouge ensanglanté de l' album. En ouverture " I am not a number ". Un morceaux assez costaud qui vient vous réveiller pour rester attentif au reste qui suit. Une reprise de " Aimdez vous ", (aimez vous, aidez vous), pour désodoriser l' atmosphère. Les synthés laissent place à une guitare rythmique évoluant en arpèges. Et pour combler et atteindre le nombre 18, les 15 autres morceaux sont " Bread Cherry ", " Rasta Rock" ; un mélange de reggae et de rock and roll. " Rock around the butt ", " Animals ", " FMH ", " CTOI " ; le refrain est chanté en russe. " Energie " ; reprenant le même schéma et la consonance d' une autre ballade. " That dirty place ", " Jowita ", " C.R.A.Z.Y ", " Maniaques ", " Keinenbourg" ; Les joies d 'une bonne bière, un mix de Heineken et Kronenbourg. " #JeSuisHumain ", " YBCA " et pour finir ; "Farida" ; une chanson très olé, olé. Cliquez ici.


Un pseudo :


Tout a commencé en 702 après J.C, ou un pasteur du nom de EmRoll, s' est mis a fabriquer sa propre guitare sèche, pour aller jouer dans des concerts, afin de ramener un petit peu d' argent ... Mais il en est rien. Tout cela n' est qu' une légende. En fait ce pseudo vient d' un coupé jeté collé du nom et prénom de Emroll, avec la duplication de la lettre finale (problème du chiffre 6). C' est en mars de l' année 1987, que l' idée lui est venue. Ce pseudonyme alors strictement inconnu à l' époque est très prisé aujourd’hui. Allez faire un tour sur le net. Derrière ces six lettres se cache un message subliminal. Mais chut! Ne dites pas que je vous l' ai dit.




Le Matériel :


Le matériel de Emroll se compose ainsi : 


Ordinateur HP 11E Quadri/Octo core

Ecran LED 24 p SAMSUNG

Guitare Emroll Hippocampe III, Hippocampe VI, Diaboll, Sympan.

Synthé U110, D10

Carte acquisition TASCAM US 122 l

Effet a lampe ART

Distorion BOSS

Flanger BOSS

Chorus

Programme CUBASE SX, WAVE LAB LITE

Micro SHURE sm58 / sm57

Micro FAME

Casque Phillips

Ampli Logitec 7.1 surround